Si la première génération de Mini est restée la même plus de quatre décennies durant, il n'en sera pas de même pour la Mini du 21ème siècle. Cinq ans après sa résurrection, voici donc la nouvelle version de la Mini des temps modernes. Un renouvellement somme toute assez précoce, plus dicté par le besoin de se mettre aux normes de chocs en vigueur, que de relancer une carrière commerciale déclinante.
Et bien que cela ne saute pas aux yeux, il s'agit bel et bien d'une toute nouvelle voiture, puisqu'une grande partie de la mécanique est nouvelle. A commencer par les moteurs. Pour la première fois en effet, les 1,6 litres essences issus de la collaboration BMW / PSA font faire leur apparition.
La Mini Cooper sera motorisée par la version atmosphérique à injection classique. Puissance, 120 ch à 6000 tr/mn pour un couple maxi de 160 Nm à 4250 tr/mn. Des valeur obtenues grâce au système Valvetronic de BMW, qui placent d'entrée le nouveau 1600 parmi les meilleurs de sa catégorie.
La Cooper S, quant à elle, a droit à la déclinaison à injection directe et turbocompressée du quatre cylindres germano-français. Une fois encore les chiffres bruts sont impressionnants: 175 ch à 5500 tr/mn et 240 Nm à 1600 tr/mn, des valeurs pas toujours rencontrées sur un 2,4 litres atmo!
Mais les ingénieurs germaniques et français n'ont pas cherché que la recherche de plus de puissance puisque l'un comme l'autre de ces groupes se voit équipé d'une pompe à eau débrayable et d'une pompe à huile à débit piloté bénéfiques pour la réduction de consommation de carburant.
Plus raisonnables, une version One et une Mini carburant au diesel viendront progressivement s'ajouter au catalogue.
Contrairement aux dernières moutures des citadines des constructeurs généralistes, l'accroissement de longueur de la nouvelle Mini est plutôt mesuré. A peine 70 mm. Et avec ses 3,70 mètres, elle reste donc loin derrière les Clio, Punto et autres 207 qui tangentent toutes les 4 mètres. Mais qu'importe, ce n'est sûrement pas là un critère de choix pour les clients de la Mini. Ceux-ci sont sans doute plus sensibles à l'ambiance intérieure, à commencer par le combiné central, qui, nouveauté, n'abrite plus seulement le compte tours puisque l'écran du système de navigation y est désormais logé. Toujours au registre de l'ambiance, chacun devrait pouvoir trouver celle qui lui conviendra le mieux grâce à des inserts de couleur et matières diverses.
La Mini a été, est et restera probablement un cas à part dans le paysage automobile, un peu à la manière de la Porsche 911, si si, j'ose la comparaison. Si la première génération n'a guère changé pendant 40 ans, sa descendante devrait continuer à évoluer régulièrement pour satisfaire une clientèle qui lui est toute dévolue. Une aubaine pour BMW… que certains aimeraient bien imiter.
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