Voici un nouveau venu sur le marché très porteur des SUV. Le Chevrolet Captiva, qui fera ses grands débuts lors du salon de Genève en mars, est en fait la version de série du concept S3X que la marque nord-américaine avait présenté au dernier Mondial de Paris en 2004.
Long de 4,64 mètres (pour 1,85 mètres de large et 1,73 mètres de haut), le Captiva est d'un gabarit équivalent à celui d'un BMW X5, mais son empattement de 2,71 mètres, (contre 2,82 mètres pour le BMW) laisse augurer une habitabilité inférieure.
Sa ligne ne devrait pas déchaîner les passions. L'avant est plutôt réussi, mais l'arrière et surtout le profil montrent un véhicule plutôt pataud, probablement à cause de la vitre latérale arrière trop petite.
Afin de satisfaire le maximum de famille, le Captiva sera disponible en version 5 et 7 places. Et sans doute pour être accessible à un maximum de bourses, une version deux roues motrices sera également proposée à côté du modèle à transmission intégrale. Cette dernière est du type non permanente, à enclenchement piloté électroniquement lorsque les conditions de route le nécessitent. Son fonctionnement est couplé à celui de l'ABS et de l'ESP qui intègre les fonctions d'assistance de freinage hydraulique (HBA: Hydraulic Brake Assist), de contrôle en descente (HDC: Hill Descent Control) et d'anti-retournement (ARP: Anti-Rollover Protection).
L'offre moteur comptera deux essences et un diesel. L'entrée de gamme sera tenue par un quatre cylindres essence de 2,4 litres de 142 ch à 5200 tr/mn et 220 Nm à 4000 tr/mn, des caractéristiques modestes toutes américaines, alors que le haut de gamme aura droit à un V6 de 3,2 litres développant 225 ch à 6000 tr/mn et 302 Nm à 3500 tr/mn.
Entre ces deux extrêmes sera proposé un tout nouveau diesel développé conjointement avec Deawoo (dont Chevrolet commercialise aujourd'hui la gamme sous son propre blason). D'une cylindrée de 2,0 litres, il délivre une puissance de 150 ch à 4000 tr/mn et un couple de 310 Nm à 2000 tr/mn. Là non plus, pas de quoi concurrencer les dernières applications européennes et même françaises.
Seule la version V6 ont droit à des jantes de 17 pouces, les "quatre en ligne" devant se contenter de modèles de 16 pouces seulement. Pas de jaloux en revanche en ce qui concerne le freinage assuré par quatre disques ventilés dans tous les cas.
Grâce à ce véhicule taillé sur mesure pour l'Europe, et surtout grâce à son offre diesel, Chevrolet espère faire croître encore sa présence de ce côté-ci de l'atlantique. Celle-ci a augmenté de 26% en Europe en 2005... mais de seulement 10% en France. Pas encore au goût des Américains les Frenchies?
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