La recette est connue, la meilleure solution pour soutenir un modèle en milieu de vie dont les ventes fléchissent consiste à lui faire subir un restylage esthétique plus ou moins profond .
Preuve que son dessin original était plutôt réussi, celui de la Mégane II est du genre léger. A l'avant, le nouveau dessin des phares et des entrées d'air rend le regard plus dynamique tandis que le sourire se fait plus large et rieur grâce au bouclier redessiné.
A l'arrière, les versions berline et coupé reçoivent des feux translucides soulignés par une bande horizontale incolore, alors que ceux de la tri-corps et du break sont pratiquement inchangés.
A l'intérieur, de nouvelles teintes pour les selleries font leur apparition, mais ce sont là les seules nouveautés "visibles". Par contre, de nombreux artifices destinés à augmenter le confort ou la sécurité sont désormais disponibles. Parmi ceux-ci, j'ai retenu le radar de parking arrière, les capteurs de pluie et de lumière et l'essuie-glace de type "flat blade". Le fonctionnement de la climatisation est optimisé et celui du système Carminat Navigation II, plus simple d'utilisation.
Au chapitre sécurité, si les Mégane sont équipées en série de l'ABS Bosch 8.0 avec répartiteur électronique de freinage (EBV) et assistance au freinage d'urgence (AFU), toutes ne profitent pas de l'ESP avec contrôle de sous-virage (CSV) et de traction (ASR + MSR) ou de la surveillance de la pression des pneumatiques SSPP!).
C'est tout? Et bien non, j'ai gardé le meilleur pour la fin. Car les nouveautés mécaniques sont nombreuses et importantes... en ce qui concerne les motorisations diesel tout du moins.
La puissance des 1,5 litres dCi gagne 5 ch (maintenant 85 et 105 ch), mais le couple du "105 ch" progresse carrément de 20% (à 240 Nm à 2000 tr/mn)! Equipé d'une boîte manuelle à six rapports, le "105 ch" ne consomme que 4,7 litres au 100 km, ce qui en fait le leader de sa catégorie au niveau du compromis puissance/ émission/consommation.
Le 1,9 litres dCi qui gagne 10 ch (130 au lieu de 120) et un filtre à particules à régénération périodique. En plus de sa traditionnelle boîte manuelle à six rapports, il peut maintenant être associé à une boîte automatique à commande impultionnelle à 4 rapports.
Enfin, la Mégane a droit au tout nouveau deux litres développé avec Nissan. Il développe 150 ch à 4000 tr/mn et 340 Nm à 2000 tr/mn. Accouplé à une boîte mécanique à six rapports, nouvelle elle aussi, il permet d'abattre le 0 à 100 km/h en 8,7 secondes, (la valeur de reprise aurait été plus intéressante), et se contente de 5,4 litres au 100/km. Sur ces deux critères, la Mégane devient leader de sa catégorie.
Les "essences" n'ont pas droit à tant d'égard, les versions actuelles étant simplement reconduites sur la phase 2.
Avec ce nouveau visage et ces motorisations de pointe, voilà donc la Mégane bien armée pour terminer sa carrière. Il est également intéressant de constater la montée en puissance de Renault dans le moteur diesel, spécialité que l'on croyait jusqu'alors celle de son concurrent national. La 307 a du mouron à se faire...
j aime bien la Mégane j 'aime le toucher du mobilier interieur agréable j'aime moins la face avant mais bon. C'est dommage stéphane que la Vel Satis n'a pas marché je la trouve superbe mais surtout à l'interieur qu'elle montre le savoir faire de Renault en haut de gamme
Rédigé par : celinin | 07/01/2006 à 23:27
Ludovic
Ami 8 ou Ami 6? De toutes façons, n'est-ce pas un peu sévère? :-)
Moi, j'avoue que je la trouve vraiment très réussie cette Mégane. Surtout la cinq portes, vue de profil et avec une monte pneumatique généreuse.
Maintenant, je ne sais pas si Renault ne distingue pas assez ses voitures des Nissan, mais le constructeur a sûrement pêché par excès d'orgueil avec la Vel Satis qui ne ressemble... à aucune autre!
Rédigé par : Stéphane | 06/12/2005 à 20:14
Franchement, elle est toujours aussi moche! L'arriere me fait penser a une Ami8.
Quant a l'avant, je ne sais pas a quoi Renault pense? Lorsque la Laguna I (ou II je sais plus) est sortie, Patrick Le Quement disait que le but etait de la rendre reconnaissable a 150 metres -grace a ses narines.
Et voila que sort la Primera... avec des narines. La nouvelle Clio ressemble maintenant fort a une Nissan.
VW a mis 10 ans a s'appercevoir que partager les composants c'etait bien mais qu'ils faisaient une erreur en positionnant trop pres Skoda, Seat, VW et Audi.
Il est temps que Renault ne fasse pas la meme erreur....
Rédigé par : Ludovic Windsor | 06/12/2005 à 01:21