Le nombre d'accidents mortels a baissé de 10,3 % au mois d'octobre (453 décès contre 505 un an plus tôt), soit 52 vies préservées. Ce résultat fait suite à ceux, déjà très bons, enregistrés en août et septembre. Et pour la première fois depuis que les accidents de la route sont comptabilisés de manière fiable, la barre de 5000 décès sur douze mois glissants a été rompue (4984 tués entre novembre 2004 et octobre 2005). Enfin serais-je tenté d'écrire, puisque cette limite était déjà l'objectif que le ministère des Transports s'était assigné l'année passée.
Depuis le début de l'année, 4144 personnes ont perdu la vie sur les routes.
Le nombre d'accidents corporels et de blessés a baissé de manière moindre, (respectivement de 4,4 et 4,7%), confirmant ainsi que la gravité des accidents chute plus rapidement que leur nombre.
Dans son baromètre du mois d'octobre, la sécurité routière a inclus un graphique représentant l'évolution de la mortalité routière. On remarque, on s'en serait d'ailleurs douté, que chaque année depuis 2003, il est de plus en plus difficile de faire chuter le nombre des accidents mortels. Et à voir la forme que prend la courbe, il se pourrait bien que l'asymptote soit bientôt atteinte. Alors après? Faudra-t-il un "tour de vis" supplémentaire pour que le graphique reprenne la direction souhaitée, ou bien le comportement des usagers de la route va-t-il suffisamment changer pour que cette évolution soit "naturelle"? A moins que le ministère des Transports se fixe un objectif de réduction sur un type particulier d'accident, responsable d'un grand nombre de décès. En tout état de cause, les 5000 morts par an n'étaient qu'un objectif partiel, pas une finalité. A suivre donc.
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