Ca y est, fini les informations délivrées au compte-goutte, les photos archi sombres et le mini-site lent comme une tortue (pour les victimes de la fracture numérique qui naviguent encore avec un modem 56K!).
Audi nous avait prévenus, la présentation officielle était imminente (en fait, pour le très proche salon de Francfort, dans 24 jours exactement, comme l'indique le compte à rebours bien en vue sur le mini-site du Q7), il ne manquait plus qu'un communiqué de presse pour lever définitivement le voile sur le premier SUV de la marque aux Anneaux. C'est donc chose faite. Petite parenthèse, (il y en a qui vont croire que j'en ai après le service communication d'Audi), c'est encore une fois sur le site anglais qu'il est possible de trouver le dossier de presse, mais rien sur le site français ni sur le mini-site dédié au Q7, mis à part quelques photos.
Bon assez bavarder, passons aux choses sérieuses. Grâce aux photos savamment distillées par Audi, on connaît déjà le physique du Q7, mais c'est la toute première fois que celui-ci apparaît clairement, sans aucun camouflage et avec tous ses logo en place. Profitons en donc pour admirer encore une fois l'énorme calandre single frame, les passages de roues élargis et la courbe de toit fuyante qui caractérisent le style du SUV allemand. Du coup, l'arrière paraîtrait presque fade avec ses phares identiques (dans leur dessin), à ceux d'une "simple" A6 Avant.
Pour ceux qui ne se contenteraient pas des "modestes" roues de 18 pouces équipant le Q7 de base, qu'ils se rassurent. Audi a prévu deux montes optionnelles de 19 et même de 20 pouces! Idéal pour escalader les trottoirs des beaux quartiers la capitale! Et pour personnaliser encore plus son joujou, il sera possible de le parer d'une peinture bi-ton que l'on espère du plus bel effet.
Le Q7 est grand. Avec 5,08 mètres, c'est même le plus long de sa catégorie. Il est aussi large, presque 2,0 mètres mais pas très haut, 1,74 mètres seulement. Et avec 3,0 mètres d'empattement, l'espace réservé aux passagers est au top de la catégorie. Sept personnes peuvent prendre place à bord du Q7. Sur trois rangées de sièges. Ceux de la seconde rangée sont même réglables individuellement, pour plus de confort.
Modulable, le Q7 l'est aussi. 28 configurations des sièges permettent ainsi de privilégier le transport des passagers ou des objets, au choix.
Logeable, le Q7 l'est enfin. Lorsque les sièges des deux dernières rangées sont rabattus, le volume du coffre dépasse les 2 mètres cube. Et il reste encore 775 litres, la meilleure valeur du segment, lorsque 5 sièges sont occupés! Et tout cela, sans avoir à les déposer.
On s'en doute, il faut des "moulins" "qui assurent" pour animer une telle bête. Soyez rassurés, de ce coté, il ne devrait pas y avoir de problème. Et pour faciliter le choix des heureux futurs acheteurs, Audi n'a prévu que deux moteurs lors du lancement du Q7: un V8 essence à injection directe de 4,2 litres de cylindrée, 350 ch et 440 Nm, et un V6 diesel à injection directe common rail de dernière génération de 3,0 litres, 233 ch et pas moins de 500 Nm, que le constructeur allemand promet agréable et économe. Pas de jaloux coté boîte, tout le monde sera au régime auto à six rapports à commande tiptronic.
Audi, qui n'a pas 25 ans d'expérience dans les transmissions intégrales pour rien, a équipé le Q7 d'une transmission permanente quattro à différentiel central Torsen de dernière génération. Comme sur la RS 4.
La répartition nominale du couple est de 40% sur le train avant (... et 60% à l'arrière, bravo), la masse (conséquente) du véhicule étant, quant à elle, à peu près également répartie sur les deux essieux.
Les suspensions (indépendantes sur les quatre roues), font appel à un système à double bras transversaux, et les combinés ressort-amortisseur ont été réglés pour autoriser une conduite sportive dans le plus grand confort, quel que soit le type de terrain. La suspension pneumatique adaptative, optionnelle, couplée à un amortissement contrôlé électroniquement, pousse le compromis entre sportivité et confort encore plus loin, en réduisant à presque rien les mouvements de tangage. Elle autorise également de moduler la garde au sol, de 18 cm pour charger plus facilement des objets lourds dans le coffre, à 24 cm au maximum. Audi va-t-il nous resservir la pub de la Citroën GS pour nous vanter les bienfaits de sa suspension à hauteur variable? (les plus "âgés" se rappelleront sûrement...). Le mode tout terrain et ses 20,5 cm de garde permet de s'aventure sans risque de contact hors des routes goudronnées.
Plus berline de luxe que tout terrain pur et dur, le Q7 est équipé des accessoires de confort et d'aide à la conduite les plus modernes. Ainsi, le SUV hérite-t-il de la commande multimédia centralisée sur la console centrale (MMI), d'un système sophistiqué d'aide au parking comprenant alerte sonore et visuelle et même une caméra de recul, d'un détecteur de véhicule par radar pour changer de file en toute sécurité, de l'éclairage adaptatif en courbe (dynamic adaptative light system), d'un kit mains libres d'ouverture, fermeture et démarrage (advanced key) et d'un système de stabilisation de remorque. Bien sûr, la climatisation est électronique, mais il faut passer par la case option pour disposer la climatisation "4 zones" qui assure une ventilation optimale jusqu'à la troisième rangée de sièges. Autre rafinement, l'opacité du toit ouvrant panoramique est réglable, comme dans la Ferrari Superamerica.
Plus utile en conduite tout terrain que sur les trottoirs humides, le Q7 dispose aussi d'une aide à la descente de pente, un système qui ajuste couple moteur et puissance de freinage sur les sols glissants.
A l'intérieur, Audi oblige, le luxe règne en maître. Le cuir, le bois et l'aluminium sont omniprésents, et l'on peut faire confiance au constructeur d'Ingolstadt pour que la finition soit parfaite.
Il faudra être citoyen américain pour pouvoir s'offrir un Q7 avant la fin de l'année. Les pauvres Européens que nous sommes devront patienter jusqu'à l'été prochain. Enfin, quand j'écris pauvres, je pense à ceux qui pourront quand même signer un chèque de presque 50 000 Euros, prix de base du Q7 3.0 TDI chez nous.
Avec son Q7, c'est clair, Audi entend concurrencer sérieusement les stars actuelles du marché que sont les BMW X5, Mercedes ML, Volkswagen Touareg et autre Porsche Cayenne. D'un point de vue technique, le pari me semble gagné et les premiers essais dynamiques devraient confirmer que le SUV Audi n'est pas là pour faire de la figuration. Là où je vois le Q7 prendre l'avantage sur ses concurrents, c'est sur la qualité et la finition de son intérieur, sans compter sur ses réelles qualités de modularité. Le dernier point qui me ferait hésiter, si j'avais à faire un choix entre l'une de ces merveilles, concerne le style extérieur du Q7 que je trouve un ton en retrait du Volkswagen Touareg, qui est mon préféré de ce point de vue (Là, je sens que j'en ai fait hurler certains...). Heureusement pour moi, je n'aurai pas à subir ce supplice. Ouf!
bonjour, j'ai aussi le probleme de "morse" avec la radio, que fait audi dans ce cas la?
merci
Rédigé par : william | 28/08/2008 à 14:58
Propriétaire d'un AUDI Q7 toutes options, je commence à la trouver mauvaise en raison des problèmes... Fuite du tuyau de lave glace dans l'habitacle, batterie en rade et changée à cause d'un élément défectueux, problèmes électriques: radio et DVD qui jouent en morse de temps en temps avec l'éclairage du tableau de bord, un rappel pour le haillon arrière qui peut être dangereux et se refermer tout seul, mais le pire c'est le train avant qui tire à droite et un pneu avant droit prématurément usé à 19000 Kms... On n'est apparemment pas les seuls mais AUDI fait le mort: " Si le pneu droit s'use plus, c'est en France on tourne plus à droite" dixit la réception mécanique de notre concession et on n'a toujours pas été rappelés pour un RV de vérif du train avant . Très inquiets tout de même car il y a tout de même quelqu'un qui a perdu sa roue avant à 130 kms /h sur autoroute, sans choc du tout et après tonneaux et blessures corporelles car les airbags ne se sont PAS déclenchés.
En plus on vient de découvrir qu'il a même pas 5 étoiles au crash test, et ça on ne pouvait même pas l'imaginer car cette voiture nous a été vendue comme la plus sûre du monde.
Mr Toyota, can you buy Audi please? On n'a pas racheté de Land Cruiser parce qu'il navait pas évolué au niveau concept mais bon on n'a jamais eu de problèmes avec aucuns de ceux qu'on a eus. PAUVRES GARAGISTES TOYOTA !!!!on ne les connaissaient même pas !
Serait ravi d'avoir des news d'autres propriétaires de Q7
Mimilex
Rédigé par : Mimilex | 28/10/2007 à 10:47