Il y a une semaine, Dominique Perben, le nouveau ministre des Transports, avait annoncé vouloir marquer une pause dans la mise en place des cabines radar en 2006. Cette intention n'a pas été du goût du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkosy, qui a déclaré aujourd'hui, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, qu'il souhaitait "que le programme d'installation des radars soit poursuivi au delà du programme 2005", et que "notre devoir, c'est de préserver les victimes, pas d'accepter les comportements criminels".
Sur ce dernier point, on ne peut qu'être d'accord avec le bouillonnant ministre. Mais dans ma précédente note, j'évoquais mon scepticisme sur les motivations profondes qui avaient poussé Dominique Perben à relâcher, ne fût-ce qu'un temps, la pression répressive vis-à-vis des usagers de la route. J'avoue que je me pose la même question vis-à-vis de Nicolas Sarkosy, même si celui-ci joue dans un autre registre...
Le ministre a de plus ajouté qu'il avait donné "des consignes de très grande fermeté à l'endroit des comportements dangereux". Voilà qui est dit, à quelques jours des grands départs en vacances.
Les commentaires récents